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"L'échographie ne transforme pas l'injection, elle la sécurise."
Les injections de toxine ou de produits de comblement peuvent entraîner des effets indésirables, le plus souvent bénins et transitoires (asymétries, irrégularités, œdèmes, ecchymoses).
En revanche, les produits de comblement exposent à des complications plus sévères, notamment infections, nodules inflammatoires et surtout des complications vasculaires comme la nécrose ou la cécité.
Leurs fréquences mondiales sont en incroyable croissance : 150 000 cas de nécroses et environ 95 cécités par an. Cette dernière, particulièrement redoutée, entraîne une perte visuelle irréversible dans 70 % des cas malgré une prise en charge médicale adaptée.
L’échographie est le seul moyen facile à employer dans la pratique journalière, rapide et efficace pour sécuriser l’injection en visualisant en temps réel l’aiguille ou la canule et leurs interactions avec les structures anatomiques environnantes. Elle permet d’ajuster leurs positions et leurs orientations afin d’éviter le traumatisme vasculaire. Elle réduit ainsi le risque de complications graves tout en optimisant la précision du résultat.
L’échographie est un outil clé dans la prise en charge des complications secondaires aux injections, offrant une visualisation en temps réel de tous les plans de l’épiderme jusqu’à l’os. Pour la toxine botulique, elle permet de visualiser les muscles et d’ajuster précisément le traitement pour éviter une asymétrie ou un effet insuffisant, assurant un rendu harmonieux.
Pour les réactions nodulaires aux produits de comblement, elle aide à différencier une réaction inflammatoire d’une accumulation de produit, à identifier le type de produit injecté et à évaluer son intégration au sein des tissus. En cas d’inflammation persistante, elle guide avec précision l'injection de hyaluronidase (enzyme dégradant l’acide hyaluronique) ou de corticoïdes (antiinflammatoires), optimisant leur efficacité.
En cas de complication vasculaire, elle localise l’obstruction, cible l’injection de hyaluronidase et permet de vérifier immédiatement la reprise du flux sanguin, garantissant une intervention rapide et efficace sur le territoire réel de l’obstruction.
Bien qu’utiles en médecine esthétique, les échographes traditionnels ne sont pas optimum. Leur taille imposante et leur maniabilité réduite les rendent peu adaptés aux gestes précis requis.
Leur utilisation immobilise une main, limitant la dextérité du praticien et avec un geste bien loin d’une injection classique ou nécessitant l’assistance d’une tierce personne, entravant la fluidité du geste et compliquant leur intégration dans une pratique quotidienne. De plus, les sondes linéaires rigides exigent une quantité importante de gel et s’adaptent mal aux reliefs incurvés du visage, impactant la qualité de l’image et le confort du patient comme du praticien.
SIBUS est la première sonde échographique digitale haute fréquence. Contrairement aux échographes traditionnels, son format miniature, très léger, et son positionnement sur un doigt de la main non injectrice permettent une utilisation intuitive, naturelle, sans assistance.
Sa sonde courbe est conçue pour s’adapter aux reliefs du visage, optimisant l’imagerie des structures concaves. Grâce aux modes B et Doppler haute résolution, elle permet un repérage précis des plans anatomiques, et des vaisseaux, optimisant ainsi la sécurité et la précision du geste.
L’objectif de SIBUS est d’accompagner le geste sans le contraindre, en prolongeant le toucher, la palpation des tissus, par le praticien par une vision anatomique sous la peau en temps réel.
Fixé sur un doigt de la main non injectrice, SIBUS préserve la mobilité des deux mains, permettant au praticien d’injecter sous contrôle échographique tout en conservant ses gestes habituels.
La main dominante reste dédiée à l’administration du traitement, tandis que l’autre guide l’injection sous contrôle échographique, sans compromettre la palpation des tissus. Du côté de la main qui injecte, une aiguille et/ou une canule échogénique, utilisées pour la première fois, permet de visualiser beaucoup plus facilement le mouvement de l’aiguille ou de la canule sous la peau.
Sa forme compacte réduit la quantité de gel nécessaire, améliorant le confort du patient et du praticien. Son ergonomie est pensée pour limiter la fatigue et faciliter son utilisation en consultation. Cette conception permet d’intégrer l’échographie tout en s’adaptant au mieux aux habitudes d’injection des praticiens.
L’échographie permet d’adapter la technique d’injection en fonction de l’anatomie du patient, ce qui contribue à une prise en charge plus précise. Elle offre également au praticien une certitude du bon placement du produit dans le plan souhaité, tout en limitant le risque de complications vasculaires.
En cas d’effet indésirable, elle constitue un outil diagnostique et thérapeutique de premier plan, permettant une intervention ciblée, mesurée et immédiatement visualisable.
Du côté du patient, l’échoguidage est souvent perçu comme un facteur de sécurité supplémentaire, renforçant la confiance accordée au praticien et valorisant la technicité du geste.
Pour les injecteurs expérimentés, SIBUS est un outil stratégique à utiliser de manière ciblée, notamment dans les zones complexes ou chez les patients à risque. Sans bouleverser leur pratique, il apporte une sécurité supplémentaire, documente l’acte en ayant l’enregistrement photographique ou vidéo de l’injection sous guidance ultrasonique, et peut constituer un levier médico-légal en cas de complication. Son intégration progressive répond aussi à une évolution de nos pratiques, où l’échoguidage devient un standard différenciant.
Pour les jeunes injecteurs, il représente un support d’apprentissage et de réassurance, leur permettant d’ajuster leur technique et de sécuriser leurs gestes tant sur les injections de toxines que de fillers. En renforçant la confiance du praticien et du patient, il accélère la montée en compétence et renforce la crédibilité dans un environnement concurrentiel.